Le barrel racing

Sensations fortes et plaisir immédiat garantis pour cette discipline western en vogue. Sa facilité d'acc§ès et ses règles simples à comprendre ne sont sûrement pas étrangères à son intégration en 2004 à la FFE.

Une fois n'est pas coutume, ce sont les femmes qui ont véritablement lancé le barrel racing aux Etats-Unis. Alors que dans les années 1930, le rodéo, en se professionnalisant, est interdit aux femmes, ces dernières s'approprient le barrel racing, discipline qui leur sera réservée jusqu'en 1992. A cette date est créée la National barrel horse association (NBHA) -ouverte aux hommes et aux enfants- qui représente aujourd'hui plus de 23 000 cavaliers dans le monde. En France, le barrel racing n'a pas tardé à séduire et est devenu en 2004 (poussé par la NBHA of France, née en 2000) la seizième discipline fédérale.

Autour de trois bidons

Une spécificité française que cette intégration à la FFE, qui permet notamment la pratique par de très nombreux enfants et clubs, attirès par cette discipline nécessitant peu d'investissement (une carrière et trois bidons suffisent), accessible aux poneys, procurant des sensations immédiates en toute sécurité et dotée de règles très faciles. Effectuer un parcours en trèfle autour de trois bidons, le plus rapidement possible et sans les faire tomber, voilà l'essentiel du règlement.

Des sprinters

Si le barrel racing peut être pratiqué avec n'importe quel cheval et dans n'importe quel tenue, il reste une discipline de l'équitation western et il est donc recommandé de s'habiller western sur le circuit NBHA. De même, des lignées de running horse (quarter et paint horse) sont sélectionnées depuis des générations pour le barrel : dotés d'une grosse masse musculaire et d'une vitesse de pointe instantanée, ces chevaux commencent à être performants vers 7 ou 8 ans et ne cessent ensuite d'évoluer pour être au top vers 18 ou 1ç ans.

Sans violence

Interdiction d'utiliser la cravache (rênes comprises), vérification par le juge de paddock de toute trace de blessure, tant à la commissure des lèvres que sur les flancs...voilà une autre spécificité française, qui vise à proscrire tout usage de violence sur un cheval

Cheval magazine 2008
Charlotte Clergeau